« La traduction c’est l’écriture d’une lecture. Chaque texte a sa texture propre. Un texte traduit est un texte que l’on a continué d’écrire. »
Felix Philipp Ingold
Mardi 30 octobre 2018, la Médiathèque Valais de St-Maurice a accueilli en ses murs, pour son traditionnel Café Littéraire, l’écrivain suisse allemand Peter Bichsel, accompagné du traducteur Alexandre Pateau, né à Paris en 1988 et qui a étudié à l’École supérieure d’interprètes et de traducteurs de Paris, pour une lecture/rencontre autour du dernier ouvrage traduit de Peter Bichsel, Le Buson – ou les nouvelles amours de Maguelonne, suivi de quelques autres contes de policiers et d’ivrognes, publié aux Editions d’En bas, en 2017.
Pour cet événement, la Médiathèque a collaboré avec le Centre de Traduction Littéraire de Lausanne,qui œuvre depuis plus de vingt-cinq ans à la promotion de la traduction littéraire auprès du public.
L’après-midi, le Collège de l’Abbaye a été associé à l’événement.
Cinq classes de 5ème années, soit une centaine d’élèves, après avoir abordé en classe des extraits de Peter Bichsel, ont eu la chance de participer à un atelier de traduction, revisité un peu en conférence participative et animé par Alexandre Pateau et Ursula Gaillard, originaire de Bullet, enseignante, auteur et traductrice d’ouvrages littéraires, historiques et politiques.
Tous les deux ont magnifiquement donné la parole à Peter Bichsel, cet inconditionnel du mot et qui aime à dire :
« Ce que j’aime le mieux entendre ce sont les mots, et là encore, peu importe que je comprenne la langue ou non. Cela peut être du japonais, juste des voix humaines. Il doit exister quelque chose comme une dépendance à l’écoute. » (Peter Bichsel, La couleur Isabelle, Du temps où j’entendais encore)
Texte
Genveviève Erard (prof.)