Les dynamiques de populations, les migrations ainsi que les relocalisations forcées sont un sujet majeur dans le programme de géographie bilingue de deuxième année. En raison de la façon dont cette problématique est enseignée et parfois considérée, un écart peut être créé ou même renforcé, entre EUX (migrants) et NOUS (locaux). Afin de minimiser cet effet, un nouveau type de ressource pédagogique a été choisi : La bande dessinée.
De fait, les romans graphiques ont brillamment démontré leur puissance narrative et se sont révélés être particulièrement précis dans la description de ces parcours de vie si complexes et si difficiles. Par ailleurs, la grande accessibilité de ces œuvres d'art permet à quiconque de faire preuve d'empathie et de comprendre plus précisément ce que ces personnes doivent traverser. Elles s'opposent ainsi à un récit généralement stéréotypé selon lequel les réfugiés sont considérés comme des criminels ou plus fortement encore, comme des personnes qui ne comptent pas.
À cette occasion, les élèves (par groupes) ont dû choisir parmi cinq bandes dessinées différentes, puis remplir un portfolio dans lequel plusieurs tâches étaient demandées. Du résumé de l'histoire à l'analyse des différents panneaux, ils ont dû utiliser toutes leurs compétences et leur créativité afin d’accomplir ce travail.
Le projet fut ponctué par la réalisation d'un dessin dans lequel les élèves ont été invités à représenter leur(s) héros(s) / héroïne(s) comme s'il(s)/elle(s) arrivait(ent) en Suisse.
Le résultat parle de lui-même. Retrouvez-le dans notre galerie.
G. Hernandez (prof.)